Quelques Noms
Sir Thomas Beecham :
Chef d'orchestre anglais né à Saint Helens (dans le Lancashire) en 1879 et décédé à Londres en 1961. Il prend à partir de 1911 la direction de l'orchestre du Covent Garden et fondera plus tard, en 1932, le London Philarmonic Orchestra, et le Royal Philarmonic Orchestra en 1947. Chef remarquable par son originalité, il s'intéresse surtout au répertoire classique et participe à la redécouverte des dernières oeuvres de Haydn et des symphonies de Schubert.
Arthuro Toscanini :
Chef d'orchestre italien né à Parme en 1867 et décédé à New-York en 1957. Directeur de la Scala de Milan de 1898 à 1903, il révèle alors les nouvelles partitions lyriques allemandes et françaises. Il quitte l'Italie pour aller prendre la tête du Metropolitain Opera de New-York de 1908 à 1913. Il y poursuit sa campagne en faveur des oeuvres lyriques de son temps en assurant d'autres créations mondiales : La Fiancée de l'Ouest en 1910, et Madame Sans-Gêne en 1915, de Puccini ; mais il organisera aussi la première audition américaine d'Ariane et Barbe-Bleue en 1911, et de Boris Godounov en 1913. Il retourne ensuite en Italie et reprend ses fonctions à la Scala de Milan de 1920 à 1929, où il dirige Turandot (en 1926). Ensuite, il est nommé directeur de l'orchestre symphonique de New-York de 1929 à 1936. Ses débuts à Bayreuth se situent en 1929. Pendant les années de guerre, il refuse de se produire dans les pays germaniques et en Italie. New-York reste le centre d'activité des 25 dernières années de carrière de cet incomparable chef d'orchestre lyrique.
Serge Rachmaninoff :
Compositeur et pianiste russe né dans le domaine d'Oneg (près de Novgorod) en 1873 et décédé à Beverley Hills en 1943. Professeur de piano à l'école Marie de Moscou, il assure dans la même ville la direction de l'orchestre du Théâtre Mamontov, puis du théâtre Bolchoï de 1904 à 1906. Il poursuit parallèlement une carrière de virtuose international et, au moment de la révolution de 1917, se fixe à Paris. Après un séjour en Suisse, il s'installe aux Etats-Unis en 1936. Après le célèbre prélude (en Ut dièse mineur) de 1891 qui fit sa gloire, il écrivit de multiples pages pour le piano (16 moments musicaux, variations sur un thème de Chopin, de Corelli, Rhapsodie sur des thèmes russes, deux séries de Préludes, etc...), 4 concertos pour piano (de 1891 à 1926) et une Rhapsodie sur un thème de Paganini en 1934. Pour l'orchestre, il laisse 3 symphonies (1895, 1907, 1936), des poèmes symphoniques (Prince Rostislav en 1891 ; le Rocher en 1893 ; l'Ile des morts en 1909 ; Danses Symphoniques en 1940), de la musique de chambre, environ 80 mélodies, des Cantates (Les Cloches en 1913) et des services liturgiques orthodoxes (Saint Jean Chrysotome en 1910). C'est dans le domaine du piano que son apport semble le plus durable. Traité en soliste ou au sein de l'orchestre, l'instrument brille de qualités expressives, qui s'inscrivent dans un mouvement post-romantique qui profita des acquisitions pianistiques de Liszt. Dans le sillage de Tchaïkovski, l'auteur s'est imprégné de tradition russe ; il a subi également l'influence des impressionnistes français.
Ignacy Jan Paderewski :
Pianiste et homme politique polonais né en 1860 et décédé en 1941. Professeur au conservatoire de Varsovie, il continue ses études à Berlin et à Vienne. En 1915, il organise aux Etats-Unis, des secours aux victimes de la guerre en Pologne. En 1919, il devient le premier président du Conseil de la Pologne, poste dont il démissionne très rapidement. Il est l'auteur, entre autres, de deux opéras (Manru en 1901 ; Sakuntala), d'une Fantaisie polonaise pour piano et orchestre en 1893, d'Humoresques de concert pour piano en 1887, parmi lesquelles se trouve le fameux Menuet, et d'un Hymne dédié à l'armée polonaise en 1918. Il a participé à l'édition complète des oeuvres de Chopin.
Remerciements au Grand Dictionnaire Encyclopédique Larousse
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