[1] Leibniz assimile lui aussi la musique à une arithmétique inconsciente : « musica est exercitium arithmeticae occultum nescientis se numerare animi » (la musique est une pratique cachée de l'arithmétique, l'esprit n'ayant pas conscience qu'il compte), KE I, 240. On pourra consulter pour plus de détails l'excellent article de P. Bailhache : La musique, une pratique cachée de l'arithmétique ?, à paraître dans Studia Leibniztiana, Actes du colloque L'actualité de Leibniz : les deux labyrinthes (Cerisy, 15-22 juin 1995).