[1] Dans Le Bruissement de la langue, Paris, Le Seuil 1985, p. 61. [2] Citons simplement le splendide poème de H. Heine, Der Doppelgänger, mis en musique par Schubert (Août 1828) dans son Chant du Cygne. A ce propos, A. et F. Boutarel précisent, dans la partition p. 4, chez Billaudot, que « le mot Doppelgaenger signifie l'homme qui marche à côté d'un autre, qui est son double pour ainsi dire, son autre lui-même. ». Cf. Annexe 3. [3] P. 65-75 dans Le Meilleur des Mondes. [4] B. Gensane souligne d'ailleurs que Orwell « s'est donc mis à écrire oralement parce qu'il était malheureux, négligé » (p. 19). [5] Winston énonce ici ce qui deviendra une fausse prolepse implicite puisqu'il obtiendra les grâces de Julia. [6] Pour B. Gensane, « 1984 [...] est l'uvre d'un journaliste, d'un observateur aigu, d'un homme qui pense vite. D'un homme qui avait observé que ses contemporains avaient une vision schizophrénique de leur temps. » (p. 66). [7] Un peu d'air frais, Paris, Éditions Champ Libre, 1983. [8] Ce traitement quasi oxymorique du vocabulaire est présent aussi dans Nous autres et 1984 . |