Au-delà de l'action isolée de certains personnages précis à la solde du pouvoir, il existe un mouvement général de duplicité visant la masse des citoyens, tout au long de leur vie. Dans les États totalitaires que décrivent nos romans, il y a de nombreuses échappatoires pour fuir la réalité ou la déguiser de façon moins triste, bien souvent proposées par le gouvernement. Pourtant, elles semblent bien artificielles et l'art devient le reflet fidèle du mal qui ronge[1] les sociétés : l'uniformisation et la mécanisation.